Frank Lincoln - offshore - Marc Bourgne

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OFFSHORE
Frank lincoln, tome 2

Scénario et dessin : Marc Bourgne
Décors des planches 1 à 37 : Didier Desmit
Couleur : Bruno Pradelle
Glénat (2002)
Toujours à la recherche de sa femme, Frank Lincoln découvre des indices qui compromettent Roberto Moreno, le parrain de la pègre dans tout le Grand Nord. Lorsqu'on vient lui confier une enquête qui va l'emmener sur la plate-forme off shore "Commander Anderson", exploitée par la compagnie pétrolière Golden Oil dont le principal actionnaire n'est autre que ce même Moreno, il ne peut donc pas refuser..
Après un premier tome qui plantait le décor, ce deuxième Frank Lincoln est celui par lequel s’affirme véritablement le style de la série. Le scénario abandonne le « hard-boiled » à la  Mike Hammer pour privilégier la dimension psychologique (je suis assez content de la scène des pl. 11 et 12 dans laquelle mon héros acquiert plus de complexité). Le dessin est plus soigné, plus détaillé. Et l’impeccable et talentueux Bruno Pradelle devient le coloriste « titulaire » de Frank Lincoln (il signera par la suite les couleurs d’All Watcher, celles de IRS Team et celles des Pirates de Barataria…).
Je dois également rendre hommage à Didier Desmit, qui était encore à l’époque le « décoriste » de Tibet (Ric Hochet) et qui a fait un travail extraordinaire sur les décors de Off shore. Je cherchais depuis longtemps quelqu’un qui puisse m’aider sur les décors, la partie qui me plaît le moins dans le travail de dessinateur, car la plus laborieuse… Et Didier est le meilleur dans ce domaine. Il n’y a qu’à voir la façon dont il a représenté la plate-forme « Commander Anderson » pour s’en convaincre.
Dès la première planche, je me suis aperçu que Didier et moi-même ne pourrions mettre le scénario en images sans une maquette de la station. Il fallait pouvoir la dessiner sous n'importe quel angle. Si j'étais plus doué en informatique, j'aurais créé une modelisation en 3D... Mais je me débrouille mieux avec du carton !
Le nom de la compagnie pétrolière Golden Oil aura forcément rappelé quelque chose aux tintinophiles (dont je suis). C'est dans l'album de Hergé L'étoile mystérieuse (Casterman) que Tintin est confronté à la Golden Oil, qui appartient à une banque d'un pays imaginaire d'Amérique du Sud, le Sao Rico.
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