J’ai rencontré le québécois Vincent Rioux, alias VoRo, pendant le festival de Gatineau, au Québec, en 2001. Nous sommes devenus amis, avec l’idée de peut-être travailler un jour ensemble. Après un premier projet de western, refusé par les éditeurs, je lui ai fait lire L’été 63, un scénario que j’avais depuis longtemps dans mes tiroirs. Il a aimé cette histoire intimiste et campagnarde, qui s’inscrit parfaitement dans son univers. Il l’a dessinée avec une sensibilité dont j’aurais été incapable, ce qui me réjouit d’autant plus que L’été 63 est, de tous mes scenarii, celui dont je suis le plus fier.
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